Les fausses croyances : le centre du monde

Les fausses croyances, ce sont ces idées implantées inconsciemment dans notre esprit, souvent depuis l’enfance. Elles nous disent que nous ne sommes pas capables, pas assez bien, que ce n’est pas pour nous, etc. Les fausses croyances sont des limitations personnelles, qui nous interdisent le bonheur. A moins qu’on les renverse.

Il y a les fausses croyances personnelles, liées à notre histoire, et il y a les fausses croyances collectives, qui se transmettent de générations en générations, dans la société.

Parmi elles, la fausse croyance selon laquelle tout ne tourne pas autour de nous. Oui, vous avez bien lu. Je m’explique.

Les fausses croyances personnelles se créent à partir d’un évènement nous faisant croire quelque chose de négatif à propos de nous. Cette croyance va s’imprimer comme une vérité applicable à toutes les situations du même genre. Ex : Petit, vous tombez de vélo devant vos copains qui se moquent et vous disent « tu es trop nul ». Vous êtes humiliés, vous vous bloquez. Vous grandissez en appliquant cette phrase à tout. « Je suis nul, dans l’absolu ».

De la même façon, les fausses croyances collectives se créent à partir d’un malentendu, puis dégénèrent au fil du temps.

On apprend aux enfants à ne pas être égocentriques, à prêter leurs jouets, à accepter un petit frère ou une petite soeur, à vivre en harmonie avec les autres enfants. On leur répète « tu n’es pas le centre du monde »  « à un âge où ils expérimentent le monde avec un regard tout neuf, testant le monde autour d’eux, leur autonomie, leur action et leur pouvoir sur l’extérieur.

En grandissant, nous avons tous gardé en tête que les choses ne tournaient pas autour de nous, en développant à la fois de la culpabilité à avoir des « pulsions égocentriques », et une incapacité à être centrés.

Revenons en arrière, revenons dans l’enfance. Tous les enfants ont une phase égocentrique, qui leur apprend à se positionner en tant qu’individu à part entière (indépendant de la mère), dans un monde dont les contours se dessinent doucement autour d’eux au fur et à mesure de leur apprentissage de la vie. A ce moment là il est le centre du monde, de ce monde qu’il expérimente avec ses sens.

En fait, nous sommes chacun le centre de notre propre monde. Chaque monde se dessine en fonction de la vision que l’on a de lui. Il y a autant de mondes que d’individu qui le conçoivent. A ce titre, nous sommes chacun le centre du monde. Il est important de comprendre ça pour s’épanouir.

Il est important de rester centré pour avoir toujours une base solide sur laquelle s’appuyer : nous-même.

Il est important de croire en soi, en ses valeurs, en ses goûts, en sa personnalité, comme étant des piliers sur lesquels s’appuyer.

Il est important de projeter consciemment ses valeurs et ses envies depuis son centre vers le monde extérieur, pour construire un monde qui matche nos valeurs et nos envies, plutôt que d’absorber le monde autour de soi et de s’y perdre.

Il est important de projeter consciemment depuis son centre vers le monde extérieur pour ne pas projeter inconsciemment ses peurs et créer autour de soi un monde matchant avec ces peurs.

Dans le cours de cette semaine, réapprenons à être le centre du monde 😉

C’est la suite du cours de la semaine dernière sur l’ancrage.

Bonne semaine !